Un partage de pratiques pour les acteurs du médico social de Loire-Atlantique
Interview d’Aurélie Nicolas, cofondatrice de Bienvenue dans le SAP
Les cercles de partage, qu’est-ce que c’est ?
Bienvenue dans le SAP propose aux acteurs du médico social de se retrouver pendant deux heures, tous les trimestres.
Le principe ? Le cercle !
Pourquoi être assis tous en cercle ?
Dans cette configuration, la notion d’équivalence des personnes prime. Il n’y a pas de sachant, tout le monde nourrit le centre par ses idées, sa vision, ses expériences. Tout le monde est contributeur. Les cercles sont composés de 12 personnes au maximum. Ce qui permet, à chacun, de pouvoir s’exprimer et d’être assez nombreux pour s’enrichir les uns les autres.
Pourquoi cette proposition?
Avec Karine (cofondatrice de Bienvenue dans le SAP) nous connaissons le secteur depuis 15 ans. Nous n’avions pas identifié de lieux avec un échange, entre pairs, orienté solutions.
Les échanges avec des personnes ayant les mêmes problématiques métiers, permettent de s’exprimer, d’échanger les idées, de créer un terreau favorable à l’initiative, à l’innovation…
Quelles thématiques spécifiques abordez-vous?
Tout dépend de l’ordre du jour co-construit avec les participants ou du partage d’idées du moment : recrutement, formation flash, management… Le dernier cercle a fait émerger un besoin d’information sur la communication non violente, et sera l’objet de notre prochaine conférence inspirante.
Nous pratiquons aussi le co-développement, méthode pour aborder ensemble la problématique d’un participant. L’intelligence collective est au cœur de l’écosystème de Bienvenue dans le SAP. C’est avec cette force que les participants repartent dynamisés.
Ce qu’en disent les participants ?
« J’en ressors avec du baume au cœur. Le partage de pratiques entre différents acteurs : mandataires, prestataires, tous travaillant pour les mêmes publics est enrichissant. L’énergie d’Aurélie et Karine est dynamisante. Ainsi nous prenons du recul dans un cadre sécurisant, de confiance et d’écoute. » Charlotte Lecomte, d’Humané.
« Ce partage permet de prendre de la hauteur sur ce que nous vivons au quotidien. En échangeant nous nous rendons compte que nous ne sommes pas seuls à vivre avec les difficultés spécifiques au secteur. Nous passons un bon moment ensemble et nous en ressortons toujours avec quelque chose de positif et de bonne humeur » Yolaine Courtois de Petit-Fils.